Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
christophebeau.overblog.com

Physique quantique et Univers

Quantique - Notre limite d’observation d’un programme intelligent

Publié le 10 Novembre 2014 par Christophe Beau in Sciences, Quantique, Univers

Supposons que nous soyons la résultante d’une sorte de projection d’un «dispositif programmatique », ou d’un système monodimensionnel, la « visualisation » d’un processus originel. Si bien que lorsqu’on tente d’observer ou de mesurer un comportement d’ondes ou de particules, notre observation atteindrait probablement les limites ce que ce « programme » ou cette projection, est en mesure de nous renvoyer comme résultat observable.

(Le bouddhisme, ne dit-il pas que toutes les choses et tous les événements ne sont que les manifestations d’une seule réalité unique sous différents masques, que nous avons l’illusion de voir différentes choses. Je pense aussi au physicien néerlandais Erik Verlinde, qui propose de voir la gravitation comme un phénomène, une illusion holographique, et non une force fondamentale).

Afin de clarifier l’idée que je tente d’émettre, je tente de proposer une comparaison plus imagée à notre échelle.

Imaginons que nous (êtres humains) concevions un programme informatique (appelons le « Prg1 ») dont la fonction est de dessiner la trajectoire d’un point traversant l’écran d’un ordinateur. Précisons maintenant que cet ordinateur est en fait équipé de deux écrans en mode clonage (affichages identiques sur les 2 écrans) mais nous décidons de n’utiliser qu’un seul écran pour l’instant.

L’algorithme de notre programme est conçu en sorte qu’à chaque fois qu’il s’exécute, la trajectoire du point qui est aléatoire, est très probablement différente que la précédente.

Imaginons maintenant que notre ordinateur soit conçu avec un tel niveau d’intelligence artificiel et d’autonomie, qu’il conçoive seul un autre programme (appelons le « Prg2 ») capable d’entreprendre indépendamment la mise en service du second écran (cloné), et d’observer les trajectoires des points issu du Prg1 sur les 2 écrans simultanément.

Les seuls éléments dont dispose le programme « Prg2 » comme concept d’expérimentation sont :

  1. Que le programme « Prg 1 » doit générer et afficher la trajectoire d’un point à chaque fois différente sur un écran,
  2. Qu’il dispose de deux écrans, donc 2 possibilités distinctes permettant d’observer (mesurer) le résultat de ce programme.

Intégrant le principe que le « Prg1 » ne devrait produire toujours qu’une trajectoire du point aléatoire et différente à chaque résultat obtenu, le programme « Prg2 » s’attend donc à observer (mesurer) que sur chacun des 2 écrans, les trajectoires soient donc différentes.

Or lorsque nous concepteurs, avons initialisé le programme « Prg1 », nous ne l’avions pas conçu pour que son algorithme puisse produire deux scénarios différents. Nous l’avions limité à ne produire qu’un seul résultat observable, n’anticipant pas que notre ordinateur acquerrait suffisamment d’autonomie et d’intelligence pour être capable un jour de pousser les investigations jusqu’à aller observer ce qui se passe au-delà du périmètre dans lequel il a été envisagé.

Vous saisirez certainement le parallèle que j’essaye d’établir entre quelqu’un effectuant des mesures telles que celle de Fentes de Young, et l’ordinateur et ses programmes « Prg1 » et « Prg2 ». :

  • L’ordinateur correspond à notre univers
  • Le programme « Prg1 » correspond au comportement des particules dans l’expérience des Fentes de Young par exemple
  • Et notre démarche initiative et autonome d’observer (mesurer) la trajectoire de ces particules, c’est le programme « Prg2 ».

Nous serions le résultat d’un processus créateur de notre univers (certain l’appelleront « Dieu » s’ils le souhaitent) dont les lois physiques sont autres que celles dont nous disposons et connaissons, et reposeraient sur des fondements plus « persistants ».

Prenons un autre exemple…L’expérience d’Alain Aspect, Cela se produit peut-être parce qu’en réalité, il ne s’agit pas de deux microparticules différentes, mais de la même microparticule. L’existence de deux est une illusion, de la même manière que l’existence de deux joueurs de foot filmés par des caméras.

Commenter cet article